100% Pinot Noir : souvent utilisé en association pour ses qualités gustatives et de garde, le cépage emblématique des grands rouges de Bourgogne est implanté dans le Jura depuis le XVème siècle. Il représente aujourd'hui 15% de l'encépagement du vignoble.
Utilisé ici en monocépage, dans une très belle expression, il illustre parfaitement l'interpretation du vignoble jurassien comme la 6ème Côte de Bourgogne !
Dans sa robe rouge rubis éclatante, le Pinot Noir offre ici un nez agréable, droit et fin qui révèle des arômes de fruits rouges. En bouche, c’est un vin élégant et riche aux notes de fruits noirs et d’épices fines. Les tanins bien présents sont soyeux, ils apportent une élégante structure à ce vin de belle garde.
Sur une belle pièce de bœuf, un coq au vin ou en accompagnement d’un plateau composé des grands fromages de Bourgogne Franche-Comté !
Servir idéalement à une température de 14 à 16°C.
De 5 à 6 ans.
Petit par sa taille, mais grand par son exceptionnelle diversité, le vignoble jurassien s’étire sur 80 kilomètres entre la Bourgogne et la Suisse, à la frontière Est de la France.
Née en 1937, l’AOC Côtes du Jura est omniprésente du nord au sud du vignoble, sur des terroirs multiples et contrastés. Deuxième AOC jurassienne en matière de production, elle joue avec les cinq cépages présents dans le Jura. Toute la gamme des vins du Jura est représentée, mais les blancs dominent, tranquilles ou effervescents.
Cette cuvée est issue de raisins récoltés manuellement sur 3 parcelles sélectionnées parmi les plus beaux terroirs du Jura, sur le village d’Arbois et particulièrement propices au cépage Pinot Noir : les lieux-dits « Grande Côte de Grillard », « Casse-Cailloux » et « Combe Leubet ».
Les vignes sont cultivées à des altitudes variant entre 280 et 350 m sur des sols alternant différentes marnes et résidus calcaires. Elles ont été plantées en 1999, 2001 et 2004 selon les parcelles.
Le travail dans les vignes, est basé sur le respect de la nature et des sols. La taille Guyot double s’impose pour mieux maitriser les rendements.
Pour les jeunes vignes, situées sur les fortes pentes, pour éviter l’érosion, nous bêchons un rang sur deux, pratiquons des remontages de sols pour aérer les terres soumises au tassement dû à l’humidité, et de l’enherbement avec des plantes sélectionnées telles que le trèfle, qui, en exerçant une concurrence sur la vigne permet de moduler son alimentation minérale et hydrique et de contrôler sa vigueur et son rendement.
À l’arrivée en cuverie, la vendange est triée sur table de tri puis mise en macération totale de 12 jours en cuve inox thermorégulée avec un suivi régulier tout au long de la fermentation, intégrant quelques remontages et pigeages.
Au moment du pressurage, les jus de presse et de goutte de chaque cuvée sont assemblés et soutirés pour une fermentation malolactique sur lies fines avant entonnage en novembre en fûts de chêne (dont 20% de fûts neufs).
La mise en bouteille est faite 9 mois plus tard après une filtration légère.
Après avoir tremblé les nuits de début avril, le gel nous a épargné. Un débourrement dès le 13 avril et une floraison dès le 23 mai annonçaient une vendange précoce. Le mois de juin, avec une pluviométrie de plus 150 mm, a permis aux terroirs de marnes de constituer quelques réserves salutaires face aux fortes chaleurs de l’été.
Les vendanges se sont étalées du 16 Aout au 15 septembre, avec, le week-end du 20 août, une pluie généreuse qui a permis aux vignobles de finir leur maturation dans de bonnes conditions.
L’excellent état sanitaire des raisins a rendu possible un étalement des vendanges jusqu’à la mi-septembre avec la possibilité de pousser les maturités des rouges jusqu’au meilleur potentiel polyphénolique possible notamment pour les pinots noirs qui laissent augurer des vins puissants et gourmands. Les blancs présentent des arômes floraux et une trame minérale parfaitement équilibrée.